samedi 29 décembre 2007
Que de simples pâtes
Oui, de simples penne rigate, cuites "al dente", avec un peu de beurre au fond du plat et de parmesan au dessus. Mais je les noie dans une sauce simple, elle aussi. Pour 4 personnes:
Je fais revenir 400 g de steak haché dans une poêle avec un peu d'huile d'olive. J'émiette cette viande au fur et à mesure de sa cuisson.
Lorsqu'elle est à point, je rajoute deux cuillères à soupe bien bombées d'achards de légumes, et je mélange, gaz allumé. Après avoir baissé le feu au minimum, je rajoute alors un berlingot de crème fraîche liquide et une pointe de fond de veau. Je laisse bouillir à tout petit feu quelques minutes.
Selon l'humeur du jour, je peux y rajouter une cuillère à café de grappa et/ou de sauce de soja. Puis sel et poivre.
Le tout est fait en une quinzaine de minutes et mes invités se sont toujours régalés avec.
lundi 17 décembre 2007
After meeting
C'est avec un peu de retard que je vais vous raconter une bonne et belle lisse poire.
Tout commence par un meeting où nous nous retrouvons afin de découvrir et écouter le lancement d'une campagne municipale. Et comme chacun le sait cela peut ouvrir l'appétit!!!
Ce fût notre cas!
Nous sommes donc partis à ma fin de notre écoute assidue, bras dessus, bras dessous, bravant le froid, en quête d'une bonne table afin de nous restaurer, et commenter au chaud nos différents point de vue de la soirée. Après mainte tergiversation nous suivons notre charmante "directrice" vers le lieu saint des os à moelle : Au Petit Gari, 2 place de notre cher Garibaldi à Nice (0493268909), fermeture le samedi et dimanche, réservation recommandée, surtout si vous voulez déguster les os à moelle.
Nous poussons donc la porte de l'antre, et sommes accueillis par Eric notre serveur.
La commande passée, et le vin (un Bergerac) coulant délicieusement dans nos gosiers desséchés, nous commençons par déguster nos plats d'os à moelle grillés au four avec des toasts grillés et de la fleur de sel, un pur régal. La suite de notre sélection s'avère tout aussi riche en saveur : une andouillette XXL sauce moutarde à l'ancienne accompagnée d'une purée de pomme de terre maison, et une 12 d'escargots de bourgogne pour l'une de ces dame.
Le duo (Eric et Marc en cuisine) qui détient tous les mystères de cette cuisine familiale, nous ont régalé aussi bien par leur humour (à l'exception peut-être de Robert!), que par les plats qu'ils servent et cuisinent, pour nous simples chalands de passage.
Voilà c'est la fin de ma belle lisse poire.
Si vous passez voir Garibaldi, tournez légèrement votre tête sur la droite en regardant ce grand homme dans les yeux, un petit coin de paradis pour gourmets vous attend.
5ème commission... Chez moi !!!
20 H 00 : Arrivée de la commission cuisine au grand complet (ou presque) avec d'excellentes bouteilles de Rioja et un Bandol... Un membre retenu par des obligations familiales nous rejoindra plus tard dans la soirée.
Commission un peu spéciale cette fois-ci car Claire nous a rejoint pour partager ce repas.
La soirée débute et là, nous retrouvons nos us et coutume . Le Chardonnay et le Sancerre sont parfaits pour l'apéritif, accompagnés de champignons marinés. Au menu, feuilletés poires-fourme d'Ambert accompagnés d'un carpaccio de courgettes, tranches de gigots marinées au citron vert et à la coriandre, purée de patate douce épicée, fromages et crèmes au chocolat au coulis de framboises accompagnés de sablés bretons. J'ai testé ces recettes, toutes nouvelles, sur mes invités et à part de petites rectifications à apporter en cas de récidive, j'avoue être satisfaite du résultat final.
Ce fut une soirée fort sympathique qui s'est terminée vers 1 heure du matin. Dans sa chronique du jour, Jef indique que nos retrouvailles sont toujours un plaisir et je confirme. Les discussions alternent. Plus ou moins sérieuses, plus ou moins passionnées mais toujours respectueuses. La bonne humeur est présente, le partage également, incontestablement.
J'ai pris beaucoup de plaisir à la réalisation et la réception de ce dîner. Alors merci à vous, testeurs involontaires !!!
Recette des feuilletés pour 8 personnes :
2 rouleaux de pâte feuilletée, 4 poires, 400 g de fourme d’Ambert, 2 œufs, 2 cuil. à s. de sucre, huile d’olive, baies roses, sel et poivre du moulin
- Étaler la pâte feuilletée et la découper en quatre carrés. Plier les bords dans la longueur pour en faire des rectangles. Strier les bords et piquer à la fourchette (si les feuilletés gonflent, repiquer pendant la cuisson). Badigeonner d’œuf entier et cuire au four sur du papier sulfurisé.
- Pendant ce temps, peler, épépiner et couper les poires en fines lamelles. Poser ½ poire sur chaque rectangle de pâte. Sucrer, ajouter quelques baies roses et un peu d’huile d’olive.
- Mettre au four pour 10 minutes. Couvrir ensuite de lamelles de fourme d’Ambert et Remettre au four 4 à 5 minutes.
Au moment de servir, arroser d’un filet d’huile d’olive, sel et poivre. J'ai complètement oublié de faire la dernière consigne mais le résultat était quand même satisfaisant.
jeudi 13 décembre 2007
Morue à la provençale
Mardi soir, avec quelques amis, une morue à la provençale comme m'en faisait ma grand-mère il y a quelques dizaines d'années. A l'époque c'était un plat de pauvre par excellence: de la morue salée et des pommes de terre. Vu le prix actuel de la morue, ça ne l'est plus.
Je fais revenir à l'hule d'olive dans un fait-tout un bel oignon émincé, 3 tomates auxquelles je rajoute une petite boîte de coulis de tomate, de l'ail. J'y rajoute un peu de fond de poisson puis, quand cela commence à caraméliser, j'y met les pommes de terre coupées en dès (des bintjes, qui tiennent bien à la cuisson) et je couvre d'eau.
10-15 mn après, j'y rajoute les morceaux de morue (de la "vieille", sèche et dure, que j'avais préalablement fait dessaler durant deux jours car la précédente s'était retrouvé trop salée) et une poignée d'olives à la niçoise.
10-15 mn plus tard, je goûte, je relève éventuellement de sel, je poivre et, personnellement, je rajoute un fond de verre de vin blanc sec.
Trois écueils dans cette recette pourtant simple:
- le dessalage de la morue, ni trop (elle perdrait son goût) ni trop peu (ce serait trop salé).
- La concentration de la sauce, ni trop (cela attacherait), ni trop peu.
- La cuisson des pommes de terre, variables selon les variétés utilisées.
Le tout mangé avec un petit bourgogne aligoté nous a permis une bonne soirée.
vendredi 7 décembre 2007
Des haricots, tout simplement
Et oui, avec l'hiver qui s'annonce, revenons aux choses simples et roboratives.
Des haricots (cocos ou lingots car je ne trouve pas de tarbais à Nice), un bel oignon, un morceau de bon lard sec et un morceau de couenne de jambon cru, quelques carottes.
Je fais revenir l'oignon, le lard et les carottes en tranches épaisses dans de la graisse d'oie ou de canard. J'y rajoute la couenne, puis les haricots que je couvre largement d'eau avec un cube de bouillon de poule. Personnellement, je fais rarement tremper les haricots secs. Je laisse cuire le temps qu'il faut, en rajoutant éventuellement de l'eau si nécessaire.
Selon les jours, j'y rajoute (dès le départ) du collier de mouton, ou (45 mn avant la fin de cuisson) des périgini.
En enlevant les carottes, mais en y laissant les pérugini (si vous habitez Nice), vous avez la base d'un excellent cassoulet auquel il ne manquera plus, une fois cuit, qu'à rajouter le confit (d'oie ou de canard) et, après avoir mis le tout dans un plat en terre et saupoudré d'un peu de chapelure, à réchauffer au four.
lundi 3 décembre 2007
Epaule de mouton à l'orientale
Dans une cocotte en fonte et mise à 13h au four (à 100°) pour être mangée à 20h.
A vrai dire, de 16 à 18h, j’ai monté le four à 150° et, 10 mn avant de la servir, j’ai enlevé de couvercle de la cocotte, rajouté quelques gouttes de jus de citron et mis le grill, au maximum, afin de saisir l’épaule des deux côtés.
J’avais émincé une dizaine de gousses d’ail, coupé un citron vert en tranches fines, mis tout cela au fond de la cocotte avec un peu d’huile d’olive et de gros sel et posé l’épaule par dessus après l’avoir salée et enduite de cumin.
La recette est on ne peut plus simple et m’a permis de faire tout autre chose de mon après-midi sans avoir besoin de surveiller quoique ce soit. On l’a mangé avec des achards de citrons et un piment-combava à réveiller un mort.
C'est de la même manière que je fais les souris d'agneau confites, mais en les mettant au four seulement vers 15h pour les manger à 20h.
En accompagnement: des haricots verts ou des flageolets, ou des pommes de terre au four, ou tout simplement une bonne purée, ou ... Il m'arrive même de proposer des pâtes, arrosés avec le jus (environ 2 à 3 cm) qui reste au fond de la cocotte et que l'on peut faire légèrement réduire.
Et pour boire? Côte du Rhône, Chateauneuf du Pape ou certains Corbières puissants.
lundi 26 novembre 2007
C'est mon tour !!!
La Commission Cuisine continue de se régaler des mets les plus divers et de déguster des vins qui méritent le détour...
A mon tour de vous concocter un dîner et je me ferai un plaisir de vous accueillir chez moi. Je vous propose le Samedi 15 décembre à 20 h 00. Merci de me dire si cette date vous convient.
dimanche 25 novembre 2007
Goulash
Pour faire un goulash, je demande à mon boucher de la viande maigre. A moins que je réussisse à trouver, comme pour la daube, de la joue de boeuf. Rien de plus simple à préparer.
Après avoir roussi la viande à l'huile d'olive sur un peu de gros sel, rajouté deux beaux oignons et une gousse d'ail émincés, légèrement fariné le tout, puis abondamment saupoudré de paprika doux, j'ai couvert d'un mélange moitié bière, moitié eau en ayant pris prélablement soin de rajouter un peu de fond de veau et 5 grains de genièvre.
J'ai laissé cuire à petit feu, couvert pendant près de trois heures, puis ôté le couvercle afin d'épaissir la sauce.
Une heure avant de le manger, je l'ai réchauffé, ai rectifié l'assaisonnement, puis mis à table. Nous avons accompagné ce goulash de pommes de terre au four et, indispensable pour le goulash, arrosé dans chaque assiette d'une bonne cuillère à soupe de crème fraîche épaisse.
Le vin est, comme souvent chez moi, un Côte du Rhône.
jeudi 22 novembre 2007
Perugini aux poivrons
Les “Pérugini” sont des saucisses d’origine italienne, assez courtes et larges, vendues en chapelets chez les charcutiers niçois. Il y en a de meilleures que d’autres et j’ai la chance d’être entouré de quelques commerçants qui en vendent de fameuses, notamment au marché couvert de la Libération. Si un jour l’envie vous prend de faire un cassoulet, elles remplacent avantageusement les saucisses façon sud-ouest.
Cette recette, familiale, est d’origine piémontaise.
- 2 perigini par personne, selon appétit (elles réduisent à la cuisson) que l’on fait revenir à l’huile d’olive dans une grand fait-tout, avec un peu de gros sel. N'hésitez pas à utiliser un grand fait-tout car les poivrons frais coupés prennent beaucoup de place et réduisent de manière importante à la cuisson. Vous pouvez rajouter un peu de fond de veau en début de cuisson, cela contribuera à épaissir la sauce.
- 4 gousses d’ail émincées fin. 6 à 8 gros poivrons, rouges, verts et jaune (uniquement pour la couleur du plat). Une fois les perugini bien saisies, rajouter les poivrons vidés et coupés en morceaux ainsi que l’ail. Laisser cuire à feu assez vif jusqu’à ce que les poivrons soient presque cuits dans leur jus et que celui ci se soit épaissi.
- Rajouter alors une bonne cuillère à soupe d’un bon vinaigre de vin et laisser cuire encore le temps nécessaire à ce que les poivrons soient quasiment confits (mais pas trop mous).
- Rectifier l’assaisonnement, poivrez et servez chaud accompagné, en hiver d’un côte de Provence rouge (ou d’un Corbières) biens charpentés.
Bon appétit pour ce plat, rustique mais succulent.
mardi 20 novembre 2007
Pangasius....
Oui, nous avons tous passé une bonne soirée, ce qui ne fut possible qu'avec l'aide de Sophie et Maxime qui m'ont bien aidé à relever le défi d'un repas servi sur assiettes pour 10 personnes auquel j'ai tout de même pu participer...
J'ai honte car j'ai du avouer sous la torture chez Jean-François que j'avais triché. Après m'avoir fait ingurgiter de force (moi qui n'aime pas ça) quelques verres de Canne Bleue (dont il est le futur importateur) j'ai révélé mon secret : j'avais pris un cours de cuisine auparavant, et je me suis contenté de refaire le menu...
Il y avait donc en entrée un velouté de potiron dans lequel s'ébattait une crevette en maillot, puis un "hamburger" de poisson, un plateau de fromage et une petite crème de marrons surmontée d'une ganache de chocolat et crumble.
Toutes ces recettes provenant de l'excellent "Cuisine sur cours" à Nice.
Pour le hamburger de pangasius :
Il faut préparer une compotée de tomates : on prend des tomates pelées et épépinées qu'on coupe en morceaux pas trop petits et qu'on fait réduire doucement sur le feu dans une casserole avec un peu d'huile d'olives, un bouquet garni et une gousse d'ail. La compote ne doit pas ête trop liquide ni surtout trop acide (au besoin rajouter un peu de sucre) saler, poivrer à votre goût.
Pendant ce temps là on fait griller au four une tranche fine de poitrine salée par hamburger. Cela doit devenir craquant.
Le "pain" du hamburger est suggéré par une panisse coupée en quatre dans le sens de la longueur et surtout de l'épaisseur afin d'obtenir une sorte de demi crêpe épaisse. Comme je n'en avais pas, j'ai fait dans l'angoisse une sorte de socca maison qui a fort bien convenu finalement.
La mayonnaise du hamburger est en fait une brouillade d'oeufs à la crème : on prend les oeufs qu'on casse entiers dans une casserole antiadhésive, on fait chauffer en touillant doucement mais constamment jusqu'à ce que ça commence à prendre et on rajoute petit à petit un peu de crème fraîche liquide tout en remuant jusqu'à obtenir la consistance d'une mayonnaise ferme, saler, poivrer.
On fait frire le poisson dans un peu d'huile d'olive après l'avoir salé et poivré. Le poisson est cuit à l'unilatérale peau en dessous jusqu'à légère coloration du dessus. Ensuite on arrête la cuisson, on retourne juste les poissons dans la poêle chaude afin de les maintenir en température le temps du dressage.
Sur des assiettes chaudes, on dispose :
- Une couche de tomates,
- une tranche de panisse,
- le filet de poisson,
- la brouillade d'oeufs,
- une autre tranche de panisse,
- re-tomates
- et la tranche de poitrine grillée.
Ouf! Yapuka décorer un peu l'assiette, éventuellement rajouter un peu de mesclun et servir rapidement.
Les proportions :
Pour deux personnes :
- deux filets d'un poisson qui tient bien à la cuisson,
- quatre ou cinq tomates,
- une panisse,
- un oeuf,
- un peu de crème liquide,
- un bouquet garni,
- une petite gousse d'ail,
- deux tranches de poitrine salée (ou fumée) c'est comme vous préférez,
- un peu d'huile d'olive pour cuire le poisson, sel, poivre.
Voilà, c'est tout.
dimanche 18 novembre 2007
4ème repas
Excellente soirée, comme d'habitude dirons-nous samedi soir chez Thierry.
Une entrée avec un succulent potage de potiron agrémenté d'une crevette en chemise.
Un mille feuille d'un poisson dont j'ai oublié le nom tant il est compliqué, mais dont la saveur et la tenue était excellente, sans oublier vins, fromages, dessert café et rhum.
Un grand merci à son épouse qui nous a gentiment accueilli, sans oublier Maxime, dans ses fonctions de second de cuisine, consciencieux et efficace.
jeudi 15 novembre 2007
C'est samedi...
dimanche 11 novembre 2007
Salade de papaye verte
Après de minitieuses recherches, j'ai enfin découvert l'endroit ou acheter de la papaye verte (de la papaye simplement pas mûre) et ce n'est pas très loin de chez moi.
Pour 4 personnes, on prend une demi-papaye, on l'épluche, on enlève les pépins puis on la passe à la mandoline fine (ou on la râpe tout simplement). On fait subir le même sort au quart d'un bel oignon blanc et, après les avoir cuite et décarapacées, on y ajoute des crevettes-bouquet coupées en deux.
Pour la sauce, j'utilise de la "sweet chilli sauce" chinoise, à laquelle je rajoute le jus d'un demi-citron vert , un peu d'huile d'olive, de sel et de poivre.
Cela donne une salade d'une finesse peu comparable.
J'utilise la moitié de papaye qui reste, râpée aussi, comme légume d'accompagnement d'une viande ou d'un poisson en la faisant revenir dans une casserole avec un bon morceau de beurre (en tournant régulièrement).
mercredi 7 novembre 2007
Plaisirs simples
Ayant la chance d'avoir un excellent charcutier au marché couvert de la Libération, je lui ai acheté deux beau saucisson à cuire à la manière des saucissons de Lyon. Les enveloppant, il m'a dit d'un ton sévère "Et surtout, on ne les pique pas à la cuisson".
Je disposais déjà d'un paquet de lentilles vertes du Puy et j'ai donc fait revenir un oignon émincé et une carotte (en tranches) dans de l'huile d'olives sur un peu de gros sel, j'y ai rajouté les saucissons afin de les saisir, puis les lentilles, puis l'eau, avant de baisser le feu.
A mi-cuisson, j'ai rajouté un peu de fond de veau et, après 30 à 35 mn, au moment d'éteindre le gaz, j'ai relevé d'un soupçon de vinaigre balsamique et légèrement poivré.
Nous étions 5 à manger ce premier plat d'hiver relevé, dans un bol séparé et à la convenance de chacun, d'une rougail de tomates (avec les dernières vraies tomates d'été) et le côte du Rhône qui l'accompagnait nous a mené, après café et dessert à une vodka russe Dolgoruki que je recommande aux amateurs.
dimanche 4 novembre 2007
Pâtes
Les pâtes sont chez moi, hérédité maternelle italienne oblige, un aliment de base.
Outre leur assaisonnement par la sauce du plat qu’elles accompagnent ( daube, sauté, ragoût, curry,…), je les accomode par trois grandes catégories de sauces:
- Celles à base de tomate: et notamment, héritée de ma grand-mère, un genre de bolognaise mélangeant steack haché et chair à saucisse, oignons, ail, fines tranches de carottes, fines tranches de branche de cèleri, un soupçon de vin blanc sec, sans oublier quelques cèpes, secs aussi, et une cuisson à petit feu de 3-4 heures. Je la congèle ensuite s'il m'en reste et la refait bouillir quelques minutes avant de la réutiliser.
- Celles à base de crème fraîche: fruits de mers, thon, mais aussi lardons ou autres viandes, relevée de fonds de veau et d’un peu de grappa ou de jerez seco. J’ai dernièrement mélangé cette crème fraîche avec des achards de légumes et un peud e fond de veau, et j’ai trouvé le résultat excellent.
- Les autres, toutes les autres, avec un éventail très large: du simple pistou à un reste de ratatouille, des sauces aux anchois, à la tapenade, au supions, .... Et une merveille: avec de bonnes pâtes fraîches, simplement accompagnées d’un bon beurre et d’un peu de truffe rapée.
Et bien entendu, y compris pour les dernières, toujours le parmesan frais râpé.
Bon appétit.
jeudi 1 novembre 2007
Vins naturels
"Chassez le vin naturel, il revient au goulot !".
Un bel article du Monde sur les "Vins naturels": "...la vigne est l'expression de la vraie nature qui justifie l'application des méthodes les plus douces".
mardi 30 octobre 2007
Rougail Tomates
Je crois qu'on dit une rougail de tomates parce que c'est un condiment d'accompagnement de plats alors qu'on parle d'un rougail de poisson lorsque c'est un plat. Mais je n'en suis pas certain.
Le plus souvent, c'est mon épouse qui fait la rougail de tomates: 1 grosse tomate ou deux moyennes émiettées au couteau, un petit oignon ou une belle échalotte, un ou deux piments "oiseau", un morceau de gingembre frais, une demi-gousse d'ail, émiettés aussi, du sel. A la différence de certains, elle l'assaisonne d'un peu d'huile d'olive et d'un soupçon de vinaigre.
Cela accompagne bien entendu tous les cari, tous les plats à base de massalé, tous les colombo de viande ou de poisson, et leur accompagnement de riz blanc et de féculents.
Mais nous avons découvert aussi que cela relève à merveille un simple plat de lentilles bien de chez nous, avec ou non une palette ou un petit salé.
dimanche 28 octobre 2007
Tiramisu aux fruits rouges
Le Tiramisu, comme chacun le sait, est un dessert typiquement italien dont les éléments de base sont le mascarpone (fromage italien) et biscuits à la cuillère arrosés de café bien fort. Je vous propose une variante. Simple à réaliser, ce dessert se déguste logiquement en été.
Les ingrédients nécessaires sont : 2 blancs d'oeufs, 4 jaunes d'oeufs, 150 g de sucre glace, 400 g de mascarpone, 200 g de biscuits à la cuillère (les boudoirs font également l'affaire), coulis de fruits rouges (vous avez le choix : coulis de framboise, coulis de fraise, coulis de mûre... ), des fruits rouges, du pralin (mélange d'amandes et de noisettes enrobés de fin caramel et délicatement hachés que vous trouverez dans toutes les grandes et moyennes surfaces).
Commencer d'abord par battre les blancs d'oeufs en neige (une toute petite pincée de sel peut y être ajoutée). Dans un autre saladier, fouetter les jaunes d'oeufs et le sucre jusqu'à obtention d'un mélange clair et mousseux. Y incorporer délicatement le mascarpone, puis les blancs en neige. Tapisser le fond d'un plat rectangulaire et profond de biscuits à la cuillère que vous aurez au préalable imbibé de coulis de fruits. Couvrir de crème au mascarpone et de fruits rouges. Continuer à superposer des couches de biscuits et crème jusqu'à utilisation complète des ingrédients et en terminant par la crème. Saupoudrer cette dernière couche de pralin et décorer avec des fruits rouges et pour donner de la couleur (et faire joli !) de feuilles de menthe. Placer au moins une nuit au réfrigérateur couvert de papier alimentaire.
Chacun peut ensuite laisser libre cours à sa créativité : On peut mettre uniquement des mûres par exemple, ou des framboises, ou encore si vous le souhaitez faire un panaché des fruits précédemment cités en y ajoutant des groseilles, des myrtilles. A noter que cette recette peut être réalisée en hiver avec des fruits rouges surgelés mais selon moi et pour l'avoir faite en hiver et en été, rien ne vaut des fruits frais.
A cet été donc...
samedi 27 octobre 2007
Fondue de poireaux
Mon fils Gaël nous concocte de temps à autres, trop rarement, quelques plats dont il a le secret. Pour la Fondue de poireaux, il a bien voulu m'en confier la recette dont la présentation professionnelle tranche avec les miennes:
- Ingrédients: 3 beaux poireaux, 200g de bons lardons, 1 oignon blanc moyen, 1 gousse d'ail, 15 cl de crème fraîche liquide, 1 cuillère à soupe d'huile d'olive, de fond de volaille et 20 cl de vin blanc sec.
Faire revenir les lardons dans l'huile d'olive et la gouse d'ail épluchée et coupée en deux. Bien les saisir puis ôter l'ail et rajouter l'oignon émincé. Baisser le feu et faire "suer l'oignon" (... que cette expression est laide...).
Vous aurez coupé les poireaux en 2 dans le sens de la longueur, puis en lamelles d'environ 1cm de large. Rajoutez-les et laisser cuire environ 10 mn à feu doux en assaisonnant à votre goût et en remuant de temps en temps.
Rajouter alors le vin blanc et laisser réduire de moitié. Mettre 1 cuillère à café de fonds de volaille déshydraté dans 1/4 de litre d'eau chaude, faire diluer puis verser dans les poireaux et faire réduire aux 3/4.
Rajouter la crème fraîche et laisser cuire le tout 10 à 15 mn à feu doux. Rectifiez l'assaisonnement.
En ce qui nous concerne, nous nous sommes régalés.
mercredi 24 octobre 2007
Pistou
En ce qui me concerne, classiquement, il est composé d’une ou deux grosse poignée de feuilles de basilic, d’une ou deux belles gousses d’ail (en fonction de la quantité à faire), d’une cuillérée à soupe de pignons de pins, le tout pilé en purée (éventuellement au mixer), d’une belle poignée de parmesan râpé, de sel, de poivre.
Ce mélange étant ensuite monté avec une bonne huile d’olive jusqu’à obtention de la consistance voulue. Les proportions de ces différents éléments varient selon les goûts de chacun. N’oubliez pas de sur-saler légèrement le pistou.
Sur des pâtes fraîches ou des niocchis (de pomme de terre), c’est une merveille. C'est alors un plat qui se suffit à lui-même, mais cela peut relever bien d’autres choses..
Quant à la soupe au pistou, ce n'est jamais qu'une soupe de légume un peu sophistiquée dans laquelle on rajoute, après cuisson, du pistou. Voici quatre recettes: une provençale, une niçoise, celle de "Saveurs du monde", et enfin, celle de Patrick Chazalet.
dimanche 21 octobre 2007
Bagnet
Ma grand-mère avait gardé de son Piémont natal l'usage du "Bagnet" (prononcez le "t" final) qui accompagnait toute viande bouillie: Pot au feu, poule au pot, ... Et je crois que c'est par ce condiment que j'ai appris à apprécier ces viandes et légumes qu'étant petit je trouvais fades.
En quoi consiste-t-il ?
Un gros bouquet de persil plat avec le contenu d'une boîte (classique) d'anchois à l'huile et à une gousse d'ail et qu'on hache menu, très très très menu, (ou, plus efficace, qu'on passe au mixer). On sale légèrement, on poivre (ou on pile un piment-oiseau), on rajoute une demi-cuillère à café de vinaigre et on monte le tout à l'huile d'olive, comme une mayonnaise (dont, ne faisant pas émulsion, çela n'aura jamais la consistance). On goûte et on rectifie en sel et poivre.
On l'utilise ensuite comme de la moutarde pour relever la viande et les légumes.
Essayez. Vous ne le regretterez pas.
vendredi 19 octobre 2007
Suquet de peix
Le "suquet de peix", "petit jus de poisson" et, en français: "suquet", en prononçant le "t", est un plat catalan dont il existe de nombreuses déclinaisons. De l'originale: un ragoût de pommes de terre agrémenté de quelques anchois, aux actuelles, nettement plus sophistiquées et magnifiques dans l'assiette comme dans la bouche.
J'avais cité le plat dans une des chroniques de mon blog et depuis, j'avais repéré de nombreuses recherches par Google y aboutissant.
La difficulté du plat est de concilier la cuisson des pommes de terre: cuites, mais ayant pris le goût du poisson, et la cuisson du poisson qui, comme le sait tout apprenti, sont sensiblement différentes quant à leurs durées.
Je fais d'abord frire à l'huile d'olive très légèrement tous les poissons et crustacés après les avoir farinés. Trois variétés de poisson coupés en gros dès: thon, lotte et cabillaud ou lieu (2 morceaux au choix par personne). Puis les Gambas et/ou langoustines, les calamars. Prévoir par ailleurs au moins deux belles moules d'Espagne par personne.
J'ai résolu le problème de la cuisson en faisant bouillir préalablement une dizaine de minutes les pommes de terre, préalablement coupées en tranches de 2 à 3 mm, dans un fumet de poisson fabriqué avec quelques têtes achetées économiquement au poissonnier, carottes, oignon, un morceau de fenouil, tranche de citron, en ayant rajouté le sel et le poivre nécessaires.
Ensuite: Frire les calamars coupés en anneaux jusqu'à ce qu'ils aient bu leur eau. Faire revenir à l'huile d'olive dans un grand fait-tout un gros oignon émincé et l'équivalent d'une demi tête d'ail (pas une demi-gousse) finement émiettée. Y verser les calamar et les pommes de terres avec une partie du fumet dans lequel elles ont cuit. Compléter avec un bon verre de "Jerez seco" ou, à défaut d'un vin blanc sec et une cuillère à café de curcuma ou une pincée de vrai safran.
Lorsque cela bout, rajoutez le poisson dans l'ordre suivant: d'abord la lotte, puis le thon, puis le cabillaud et enfin les gambas en même temps que les moules, au dessus, qui vont s'ouvrir à l'ébullition et laisser au feu encore quelques minutes en relevant d'un petit jus de citron.
Normalement, le fait que poissons, gambas et calamars aient été farinés avant friture, épaissit le "jus". Il ne vous reste plus qu'à goûter ce "suq", à rectifier en sel, et à poivrer généreusement.
Naturellement, cela se boit avec un blanc sec: un cassis ou certains coteaux d'Aix font merveille.
La taille du fait-tout conditionne le nombre de convives de ce plat, assez long à préparer.
D'autres recettes de suquet: Anchois au tupi (la recette de base), le suquet de Port-Vendres.
jeudi 18 octobre 2007
Prochain repas
mardi 16 octobre 2007
Raviolis
Il en existe de nombreux. Mes préférés sont à la niçoise, avec une farce à base de blettes et de daube. Ma grand-mère mettait une journée à les faire, y rajoutant toujours un peu de rôti de veau ou de porc.
Si je sais les faire, je recule toujours devant la tâche, d'autant qu'on peut en acheter d'excellents et pour des prix convenables dans mon voisinage immédiat: dans la petite rue à droite (en montant) du Bd Borriglione en face de la rue Cyrille Besset et chez deux commerçants du Bd Joseph Garnier.
On peut les manger tels quels, avec un peu de beurre et de parmesan. Mais c'est en accompagnement d'une bonne daube qu'ils se révèlent totalement.
Nous avons gardé une vieille habitude de mon grand-père, robuste ouvrier agricole d'origine piémontaise. Lorsque nous sommes entre nous, en entrée, nous en mettons toujours quelques uns, juste sortis de l'eau de cuisson, dans un bol que nous recouvrons d'un bon vin rouge. Si les raviolis sont bons, les saveurs de leur farce sont alors décuplées par ce bain.
vendredi 12 octobre 2007
Ragoût de mouton à la façon des bergers du Leon
Je continue de rapatrier ici les recettes de mon blog.
Un vieil ami de la famille de mon épouse m’avait transmis la recette du mouton à la manière des bergers du Léon (qui est une province espagnole), telle qu’il lui arrivait d’en manger dans sa jeunesse, avant la guerre civile. Recette savoureuse et très simple que j’ai adaptée à ce que nous trouvons en boucherie.
Acheter un beau gigot, si possible de mouton et non d’agneau et demander au boucher de le désosser et le couper en gros dès.
Dans une cocotte en fonte, faire revenir ces morceaux dans de l’huile d’olive à feu fort pendant quelques minutes. Après avoir mis à petit feu, rajouter une tête d’ail (et non une gousse) épluchés et coupés fins ainsi que le jus d’un citron bien juteux. Saler.
Surveiller toutes les 5-10 minutes, remuez et éventuellement, rajoutez un petit fond de verre d’eau lorsque cela attache. 10 mn avant la fin de cuisson, au bout de 2h 30-3h pour un gigot d’agneau (1 heure à 1h30 de plus pour du mouton), rajoutez une giclée de jus de citron, goûtez, rectifiez l’assaisonnement, poivrez. La viande doit se défaire et se couper à la fourchette.
Il doit rester un bon centimètre de jus au fond de la cocotte afin d’arroser l’accompagnement: des tagliatelles, ou des pommes de terre au four ou en purée.
Avec un bon vin rouge “cojonudo” (rioja si possible ou plus simplement côte du rhône ou Chateauneuf du pape), vous repartirez regaillardi.
mercredi 10 octobre 2007
Romazava
C'est un espèce de pot-au feu ou de ragoût qui est une des spécialités culinaires de Madagascar. J'en garde un souvenir ému d'un (très) lointain séjour de 5 ans et, depuis qu'on trouve des "brèdes mafane" sur le marché de la Libération, il m'arrive de m'y essayer.
Pour 4 à 6 personnes, il faut 1kg à 1kg 2oo de boeuf (pour goulash, plus maigre que pour la daube).
Dans une cocotte bien chaude, faites dorer la viande à l'huile d'olive, puis rajoutez 2 à 3 gros oignons et 3 gousses d'ail émincés, l'équivalent d'un pouce de gingembre émietté et 4 tomates en petits morceaux. Lorsque les oignons ont compoté, salez, poivrez, pimentez et couvrez d'eau (je rajoute toujours aussi un peu de fond de veau). Au bout d'1 heure 30, rajoutez les feuilles des brèdes mafane.
On laisse alors cuire 2h30 à 3h (en rajoutant éventuellement un peu d'eau pour éviter que cela attache), jusqu'à ce que la viande soit fondante et la sauce réduite. 5 mn avant de sortir du feu, rajouter une poignée de fleurs (jaunes) de brèdes mafane ainsi que, en France métropolitaine, une demi-poignée de cresson.
Cela se mange avec du riz asiatique blanc et quelques haricots rouges, relevés d'une rougaï de tomates ou d'achards de légumes.
Accompagnez d'un vin rouge de type Côte du Rhône.
lundi 8 octobre 2007
Tajine d'agneau aux échalotes et aux raisins
Pour faire suite à notre 3ème repas de la commission cuisine je vous propose la recette du Tajine.
Le marché pour 6 personnes :
- 1,2 kg d'épaule d'agneau désossée
- 100g de raisins secs
- 8 échalottes
- 2 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 40g de beurre
- 2g de filaments de safran
- 4 cuillères à soupe de miel
- 1 grappe de raisin blanc
On peut rajouter un peu de menthe fraîche, et une suggestion de Jef un peu de piment.
Coupez la viande en morceaux, faites tremper les raisins secs dans de l'eau tiède. Épluchez les échalottes, coupez-en quatre en deux, émincez les quatre autres.
Faites revenir la viande et les échalottes dans l'huile. Lorsque la viande est colorée, ajoutez le beurre, le safran, et couvrir à moitié avec de l'eau chaude. Couvrez et laissez mijoter pendant 40 minutes.
Ajouter alors les raisins secs égouttés et le miel. Poursuivez la cuisson 20 mn, la sauce doit devenir onctueuse.
Finition : Egrenez la grappe de raisin 5 mn avant de servir, et déposez les grains dans la sauce, ils doivent chauffer, mais ne pas cuire. Décorez de menthe et servez chaud.
On peut servir ce plat avec de la semoule (grains moyens) parfumée au cumin.
Bon appétit.
Un grand merci pour les nectars qui ont accompagné ce dîner, et le plaisir que j'ai eu à vous avoir toutes et tous à la maison.
Pour la danse des 7 voiles je propose une commission NANAS !!!!!!!!!!!!!!!
dimanche 7 octobre 2007
Et 1, et 2 et 3
Le 3ème repas (déjà) de la Commision Cuisine, c'était hier soir chez Natacha et François.
En entrée, une salade d'inspiration tunisienne suivie d'un tajine aux raisins. Deux excellents plats, originaux et impeccablement réalisés.
Il n'a manqué que la danse du ventre d'une hourie envoilée, à laquelle les trois convives féminines présentes ont obstinément refusé de se prêter, pour que le dépaysement soit complet.
Les vins étaient largement à la hauteur et le thé à la menthe final a magnifiquement complété ce transport outre-Méditerranée et merci à Françoise pour ses rhum et vodka..
Un grand merci et à la prochaine, chez Thierry, samedi 10 novembre.
vendredi 5 octobre 2007
Tourte à la courge
Je reproduis, une de plus, une recette que j'avais présentée sur mon blog (blogàJef) et qui est très régulièrement visitée.
Ma grand-mère, piémontaise et fine cuisinière, faisait une tourte à la courge (ou, en été, aux courgettes) que je m’efforce de reproduire de temps à autres.
De la courge coupée en lamelles, un bel oignon émincé, un demi-verre de riz, quelques bons lardons, le tout revenu dans une grande poêle à l’huile d’olive jusqu’à ce que la courge ait rendu une bonne partie de son eau et qu’elle soit, ainsi que le riz, bien translucides. Saler, poivrer… goûter et éventuellement rectifier. Quelques brins de basilic peuvent aussi participer avantageusement au mélange des saveurs.
Il faut alors sortir la poêle du feu, laisser un peu refroidir puis rajouter un bon demi-bol de parmesan rapé et deux oeufs (pour lier à la cuisson). Ensuite mélanger le tout vigoureusement avant de le mettre sur le fond de pâte (dans la plaque à tarte), puis de recouvrir le tout d’une autre couche de pâte. Bien relier les deux parties de pâte, piquer la supérieure, décorez-là si vous le coeur vous en dit en la rainurant et badigeonnez de jaune d’oeuf étendu d’eau pour obtenir une belle “dorure”.
A four moyen pendant 40 à 50 mn. Cela se mange aussi bien chaud que tiède ou froid avec un bon rosé frais.
Etant piètre patissier, j’utilise de la pâte feuilletée surgelée.
Le succès de cette tourte auprès de mes amis m’a amené à en faire une autre, pour ceux qui ne supportent pas le fromage, à base de courgettes (ou de haricots verts), 1 fond de verre de riz, steack haché, oignons, gingembre et curry, un peu de piment, selon le même principe, sans oublier l’oeuf pour lier le tout.
C’est bon, ce n’est pas long ni difficile à préparer, c’est nourrissant, cela change, et c’est économique. Pourquoi donc s’en priver ?
jeudi 4 octobre 2007
Les p'tits feuilletés
Parfaits pour accompagner l'apéritif, faciles à faire, voici le tour de main des petits feuilletés :
Acheter de la pâte feuilletée toute faite en rouleau (pas au beurre).
Pour les petits feuilletés au fromage : étaler la pâte, disposer dessus des tranches de fromage style gouda, emmenthal, rouler la pâte en "tube", découper en tranche que l'on dépose sur du papier sulfurisé sur la plaque du four, parsemer de gruyère rapé et le tour est joué.
On peut également les faire avec du coulis de tomates séchées et saupoudrés d'herbes de Provence. Ou alors avec une sauce au pistou toute faîte, de l'anchoïade, de la tapenade... A vous de créer des variantes, laissez votre créativité culinaire s'exprimer !!!
Petite recette spéciale enfants : Même principe avec du fromage à hamburger, du ketchup et des saucisses "Caby".
Pour couper la pâte plus facilement, vous pouvez, une fois "farcie", la mettre quelques minutes au congélateur.
mercredi 3 octobre 2007
Suite... 2
Pour faire suite au message de Jef, je vous confirme le dîner de samedi soir à ma maison. Rendez vers 20H30 au 50 avenue Georges Clemenceau. Tél : 0681034979
Pouvez-vous me dire si vos conjoints et conjointes respectifs(ves) seront présents, afin que je ne cuisine pas pour un régiment -Pour une fois!!!!!-
Je vous laisse deviner la destination de notre repas (cf l'image???????).
Et pour le vin demander au dromadaire
À SAMEDI et n'oubliez pas vos papilles.
mardi 2 octobre 2007
Samedi...
dimanche 30 septembre 2007
Poulet aux citrons
Il en existe de nombreuses recettes: en tajine avec des olives noires, aux citrons verts, à la mauricienne, vietnamienne, tahitienne, ... Celle que je vous propose vient de Marrakech; ma mère la tenait d'une dame marocaine dans les années 50 et depuis, c'est un des fleurons de ma table.
Pour un poulet fermier de bonne taille, qu'on peut manger à 6, il faut 3 gros citrons confits (dans le sel) que l'on coupe en quartiers, et dont on sépare la pulpe de l'écorce (que l'on réserve). A côté, préparez 3-4 belles gousses d'ail et un gros bouquet de coriandre frais, voire deux. On broie le tout (ail, conriandre et pulpe) à la demi-lune ou, plus pratique, au mixer. On relève cette farce (presque un bol) de sel et d'un peu de poivre.
Le délicat est ensuite de glisser cette farce entre la peau et la chair du poulet, soigneusement et le plus complètement possible, par le croupion et le cou, ainsi que, si l'on a de gros doigts comme moi, par une entaille sur la peau à l'articulation de chacune des cuisses. On glisse le reste de farce dans le ventre du poulet et, s'il en reste encore un peu, on le rajoutera, en fin de cuisson dans le jus de la cocotte.
Badigeonnez ensuite le poulet d'un mélange d'huile d'olive et de safran (ou au pis de curcuma ou de spigol), salez. Faites-le saisir et foncer avec de l'huile d'olive sur tous les côtés dans une cocotte au fond de laquelle vous aurez rajouté un peu de gros sel.
Ensuite, baissez le feu, rajoutez un fond de verre d'eau et fermez la cocotte. C'est parti pour une cuisson d'environ de deux et demi à trois heures en tournant le poulet toutes les 15 mn et en y rajoutant régulièrement un peu d'eau. Au bout d'1h30, rajoutez les écorces de citron confit dans la cocotte.
En fin de cuisson au bout de 2h30-2h45, le poulet doit avoir les articulations qui se défont (au Maroc, à l'époque, on le mangeait avec les mains) et il doit subsister environ 1 cm de sauce au fond de la cocotte. Inutile de préciser que si le poulet est de Bresse (ce que je fais quelquefois), la chose est encore meilleure.
Nous le mangeons toujours avec une vraie purée de pommes de terre accompagné d'un Chateauneuf du Pape ou d'un Gigondas et je n'ai jamais trouvé de gens qui ne l'aiment pas.
* En ce qui concerne les citrons confits, la même dame avait donné à ma mère le "truc" pour les faire sans se tromper: dans une casserole, faites dissoudre du gros sel dans de l'eau bouillant. En rajouter jusqu'à ce qu'une pomme de terre flotte dans cette eau. Dans un pot, couvrez les citrons (préalablement largement fendus) de cette saumure bouillante, fermez-le et conservez les ainsi un mois et demi. Ils sont alors confits à point.
mercredi 26 septembre 2007
Salade de lentilles aux achards de légumes
Je fais souvent en entrée, surtout en été, une salade de lentilles aux achards de légumes qui a l'air de plaire à mes convives.
Je préfère utiliser des lentilles ordinaires, gardant celles du Puy pour des plats cuisinés.
Pour environ 400 g de lentilles "cuisinées" si en boîte, cuite dans un bouillon si "fraîches", je rajoute deux belles cuillères à soupe bien bombées d'achards de légumes (que je trouve là) et un oignon moyen coupé très fin, une gousse d'ail (en tout petits morceaux). Je taille ensuite très fin un petit bouquet de coriandre frais ainsi qu'une dizaine de feuilles de menthe poivrée fraîche.
Je mélange soigneusement le tout, j'assaisonne largement en huile d'olive et vinaigre de vin (celui que je fais reste le meilleur), je sale généreusement et quelques tours de moulin à poivre. Cet assaisonnement "abondant" et relativement relevé en sel et vinaigre est nécessaire pour ces types de salades (lentilles, pois-chiches, pommes de terre, riz, ...).
C'est une salade à préparer 2 ou 3 heures avant de la manger de manière à ce que les saveurs se mêlent, en re-mélangeant toutes les 1/2 heures. Couvrir d'un film et mettre au frais une demi-heure avant de servir.
Un bandol ou un cassis rosés font merveille avec.
lundi 24 septembre 2007
Potimarron farci
Je constate quotidiennement que des tas de personnes viennent sur mon blog (Jef) en cherchant, par Google "Potimaron" ou "Potimarron". Après vérification, seule la seconde orthographe est correcte. Je met ici la recette, davantage à sa place,:
J’avais trouvé le matin au marché un beau potimarron d’agriculture bio, dont j’ai découpé le “couvercle”, puis nettoyé l’intérieur, ôtant filaments et pépins.
J’ai préparé à côté un mélange de boeuf et de veau hachés, revenus à la poelle dans de l’huile d’olive avec oignons et échalottes, une gousse d’ail, une poignée de persil, un demi-verre à moutarde de riz (cru) et du gingembre (frais). Le tout émietté, légèrement pimenté, bien salé, poivré et bien relevé au curry et d’une pincée de poivre de la Jamaïque (qui, contrairement à son nom, n’est pas du poivre).
Le tout versé dans le potimarron jusqu’à remplissage, en veillant à ne pas trop tasser sous peine de le voir éclater à la cuisson. Un bon verre de lait de coco pour arroser la “farce” puis le couvercle reposé, au four moyen-fort, pour environ 40 à 50 minutes….
Ensuite, coupé en tranches comme un melon, accompagné d’un bon bandol rosé et frais, piment proposés en option… Cette “farce” épicée et la pulpe du cucurbitacé un peu douce se complètent bien. Ce n’est certes pas de la grande cuisine, mais cela se mange avec plaisir.
En Nouvelle-Calédonie, je faisais ça avec de la squash, espèce de courge ronde dont les japonais sont très friands.
samedi 22 septembre 2007
Tarte aux pommes
Voici une autre recette, personnelle celle-ci-, d'une grande simplicité à réaliser mais dont le résultat est excellent.
Les ingrédients nécessaires sont 3 oeufs, 150 g de sucre en poudre (souvent j'en mets moins j'estime que 100 g suffisent largement), 150 g de crème fraîche, 1,5 dl de lait, 1 cuillère à soupe de farine, 150 g de raisins secs éventuellement macérés dans du rhum, gousse de vanille (un sachet de sucre vanillé fait très bien l'affaire) et bien sûr des pommes (les variétés ne manquent pas mais je prends généralement ce que j'ai sous la la main !).
Je n'ai pas oublié les raisins mais j'en mets rarement car mes enfants n'aiment pas ça !!! A vous de voir si vous en voulez ou pas !
Le plus long à faire dans cette recette est d'éplucher les pommes...
Même pour les nuls en dessert (j'en fais partie), c'est très facile, inratable et merveilleusement bon !
vendredi 21 septembre 2007
Ratatouille (2)
Petit clin d'oeil
Pour faire suite à la recette de ratatouille de notre "chef" Jef, je ne pouvais pas ne pas vous mettre en ligne le synopsis de ce film dédié aux petits et aux grands qui aiment rire, manger, s'amuser, en bref profiter de la vie...
Rémy un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l'opposition de sa famille, ni le fait d'être un rongeur dans une profession qui les détestent et le démotive. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine... Et qui le fait dans les égouts du restaurant ultra-côté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l'occasion ! Malgré le danger et les pièges, le tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit.
Ecartelé entre son rêve et sa condition, Rémy va découvrir le vrai sens de l'aventure, de l'amitié, de la famille... et comprendre qu'il doit trouver le courage d'être ce qu'il est : un rat qui veut être un grand chef...
Un petit moment de bonheur qui met en avant notre cuisine, et celle du monde entier.
jeudi 20 septembre 2007
Ratatouilles
Il en existe mille variantes, chaque famille ayant sa recette, la seule et la meilleure comme de bien entendu.
J’en ai mangé de toutes sortes. Des "baignant dans un liquide", fades et insipides, d’autres se voulant sophistiquées, ne mélangeant les légumes que dans le plat de service. D’autres "amputées" de quelques-uns des ingrédients qui devraient lui donner son incomparable saveur. Des "pas assez-cuites", des "trop cuites"… Sans parler de celles proposant des morceaux de carottes pas cuites à côté d’aubergines en purée.
J’en ai aussi mangé d’excellentes, avec des variantes subtiles. Finalement, je ne distingue plus que les bonnes et les mauvaises.
Tranchons de suite. La vraie ratatouille, pour moi, doit cuire ses légumes ensemble pour obtenir son goût inimitable. Il suffit, pour respecter des temps de cuisson qui ne sont pas identiques, de ne pas tous les mettre au même moment dans la sauteuse. En commençant par les carottes (si l’on en met) et le cèleri, puis les oignons, les courgettes ; en finissant par les poivrons, les aubergines et les tomates. Le tout relevé d'ail et d'un peu de basilic.
Ensuite, je crois que l’image mentale que l’on doit en avoir est celle de légumes confits par l’huile d’olive, sans liquide résiduel. Le difficile étant d’arrêter avant que cela n’attache, tout en ayant des ingrédient qui soient tous cuits, presque compotés.
Personnellement, hommage à ma grand-mère, j’y met toujours quelques carottes et quelques (peu) morceaux de pommes de terre en plus des légumes traditionnels. Et, bien entendu, la famille la trouve excellente.
lundi 17 septembre 2007
Philosophons
Je poste un extrait d'une chronique que j'avais mise sur mon blog il y a quelques mois, légèrement remaniée et qui, à la relecture, me semble parfaitement résumer ma philosophie de la cuisine.
Je suis avant tout friand de ce que j’appelle des “plats de pauvres”, des préparations à base de pommes de terre, riz, haricots, choux, de mauvais morceaux de boeuf,… et qui sont devenus, génie culturel des pauvres aidant, suquet (un plat de poisson catalan sur base de pommes de terres), risotto, cassoulet, potée ou choucroute, farcis, daube, tourtes, …
En effet, passer de patates agrémentées de quelques sardines, ou de riz, de haricots ou de choux relevés de quelques morceaux de lards ou de têtes de poissons à, par exemple, l’immense variété des risottos, avec du carniroli ou de l’arborio cuisinés de gésiers confits, de cèpes et des quelques autres ingrédients qui caractérisent les risotttos d’aujourd’hui ou à une vraie paella, suppose l’ingéniosité de générations de mères de familles soucieuses de faire plaisir aux estomacs de leurs maris et enfants avec le peu de choses dont elles pouvaient disposer. Car chaque famille, sauf tare impardonnable d’une mère piètre cuisinière, fait la meilleure dauble, le meilleur risotto, le meilleur cassoulet,…
S'il est facile de régaler une tablée avec du foie gras, des truffes ou du homard, rendre appétissants des plats à base de pommes de terre, de boeuf de 3ème choix, de choux, de riz suppose, sinon d'autres talents, au moins la farouche volonté de faire plaisir à ceux qui les mangeront.
Hélas, ces saines traditions se perdent et les maris, du fait d’épouses maintenant surbookées ou paresseuses, sont obligés de s’y mettre. Sauront-ils durablement se couler dans la tradition ?
samedi 15 septembre 2007
Slow-food
"Le mouvement Slow Food, créé en Italie par le sociologue Carlo Petrini pour s'ériger contre la culture du fast-food, organisait sa première journée nationale en France, samedi 15 septembre.
L'association milite pour l'"écogastronomie", en s'attachant à associer plaisir de manger, respect des cultures et comportements responsables.
Le thème retenu est la pomme de terre, pour introduire l'Année internationale que l'ONU consacrera au tubercule en 2008. A l'échelle mondiale, la pomme de terre est considérée comme une ressource indispensable face à la montée démographique.
Slow Food veut démontrer qu'"il existe des habitudes simples et peu onéreuses que nous pouvons adopter pour nous nourrir de façon plus consciente, saine et gourmande". Le Monde.
vendredi 14 septembre 2007
Curry d'agneau
Il en existe d'innombrables variantes. Le seul avantage de celle-là est que c'est la mienne.
Je fais découper un gigot d'agneau en gros dès par mon boucher. On peut remplacer le curry d'agneau par un curry de porc. Il faut alors prendre de l'échine qui restera tendre et moelleuse à la cuisson.
- Faire revenir ces morceaux dans un gros fait-tout et de l'huile d'olive jusqu'à les colorer. Dès lors, saler, poivrer et rajouter une dose adaptée à votre goût de curry en pâte et de piment.
- Rajouter une à deux tomates (en petits morceaux), de l'ail émincé, du gingembre frais coupé fin. Quelques minutes plus tard, mettre à petit feu et rajouter de l'eau. Personnellement, je rajoute toujours un peu de fond de veau.
- Laisser cuire ainsi 40 à 50 mn en remuant pour que cela n'attache pas, et en rajoutant un peu d'eau si nécessaire. Le mouton doit être très bien cuit et la sauce rouge foncée et bien concentrée.
- Rajouter alors l'équivalent d'un verre à moutarde de lait de coco et laisser à petite ébullition 10 à 15 mn.
- Goûtez, rectifiez l'assaisonnement, rajoutez un peu de curry.
Avant de servir, émiettez un peu de coriandre frais.
A la réunionnaise: un riz asiatique blanc, quelques lentilles et une rougaï de tomates complètent le plat. Dans l'assiette, d'abord le riz, puis une cuillérée à soupe de lentilles, puis le curry et, par dessus tout ça, la rougaÏ de tomates. Un purée de piment au combava réunionnais posé à côté du plat plaira à ceux qui apprécient le "fort" (voir "Tropiques" sur le site, dans la gamme du fabriquant).
Un rosé frais en été, un Côte du Rhône en hiver sont parfaits en accompagnement.
Une variante existe en rajoutant deux bananes coupées en rondelles au moment de verser le lait de coco. Sinon, cela peut se servir dans une assiette entouré de 2 tranches (transversale aux quartiers) fines d'une orange préalablement pelée.
Si vous faites ce curry d'agneau le matin ou en début d'après-midi pour le soir et que vous le servez réchauffé, c'est encore meilleur.
Un parfum enivrant
Certes ce blog est dédié à la cuisine, j'ai eu envie d'y rajouter une petite touche florale.
Tout d'abord pour remercier Jef et Natura de leur accueil toujours très chaleureux, et vous faire partager, comme ils l'ont fait pour moi une fleur extraordinaire de par son parfum (pour cela rendez vous l'année prochaine) et sa singularité.
Elle est éphémère, sa beauté est envoûtante, une nuit passée avec elle et puis plus rien. Il ne reste qu' un doux parfum de nostalgie de cette charmante belle de nuit (selenicereus: de selène, la déesse grecque de la lune, et grandiflorus : du latin grandis et floris, à grande fleur).
A très bientôt
mercredi 12 septembre 2007
Recette du pain perdu de pain d'épice aux poires
Ingrédients :
- un pain d'épice, si possible bien parfumé
- beurre 1/2 sel
- 1 poire par personne
- crème fraîche fleurette
- un peu de sucre roux
Dans un plat allant au four positionner les tranches de pain d'épice préalablement beurrées (côté beurré, sur le fond du plat).
Eplucher les poires les couper en deux et les faire revenir dans du beurre, saupoudrer de sucre afin de caraméliser le jus, les faire rôtir que du côté bombé.
Lorsque les poires sont cuites, les disposer sur le pain d'épice côté rôti à l'extérieur, rajouter le jus de cuisson, et napper généreusement de crème, (on ne doit voir que le dos des poires rôties).
Mettre au four th 180° environ 30 mn l'aspect doit être doré.
Bon appétit.
S'il vous manque des infos, je suis pas loin !!!!