lundi 26 novembre 2007

C'est mon tour !!!




La Commission Cuisine continue de se régaler des mets les plus divers et de déguster des vins qui méritent le détour...

A mon tour de vous concocter un dîner et je me ferai un plaisir de vous accueillir chez moi. Je vous propose le Samedi 15 décembre à 20 h 00. Merci de me dire si cette date vous convient.

dimanche 25 novembre 2007

Goulash





Pour faire un goulash, je demande à mon boucher de la viande maigre. A moins que je réussisse à trouver, comme pour la daube, de la joue de boeuf. Rien de plus simple à préparer.


Après avoir roussi la viande à l'huile d'olive sur un peu de gros sel, rajouté deux beaux oignons et une gousse d'ail émincés, légèrement fariné le tout, puis abondamment saupoudré de paprika doux, j'ai couvert d'un mélange moitié bière, moitié eau en ayant pris prélablement soin de rajouter un peu de fond de veau et 5 grains de genièvre.

J'ai laissé cuire à petit feu, couvert pendant près de trois heures, puis ôté le couvercle afin d'épaissir la sauce.

Une heure avant de le manger, je l'ai réchauffé, ai rectifié l'assaisonnement, puis mis à table. Nous avons accompagné ce goulash de pommes de terre au four et, indispensable pour le goulash, arrosé dans chaque assiette d'une bonne cuillère à soupe de crème fraîche épaisse.

Le vin est, comme souvent chez moi, un Côte du Rhône.

jeudi 22 novembre 2007

Perugini aux poivrons





Les “Pérugini” sont des saucisses d’origine italienne, assez courtes et larges, vendues en chapelets chez les charcutiers niçois. Il y en a de meilleures que d’autres et j’ai la chance d’être entouré de quelques commerçants qui en vendent de fameuses, notamment au marché couvert de la Libération. Si un jour l’envie vous prend de faire un cassoulet, elles remplacent avantageusement les saucisses façon sud-ouest.

Cette recette, familiale, est d’origine piémontaise.

- 2 perigini par personne, selon appétit (elles réduisent à la cuisson) que l’on fait revenir à l’huile d’olive dans une grand fait-tout, avec un peu de gros sel. N'hésitez pas à utiliser un grand fait-tout car les poivrons frais coupés prennent beaucoup de place et réduisent de manière importante à la cuisson. Vous pouvez rajouter un peu de fond de veau en début de cuisson, cela contribuera à épaissir la sauce.

- 4 gousses d’ail émincées fin. 6 à 8 gros poivrons, rouges, verts et jaune (uniquement pour la couleur du plat). Une fois les perugini bien saisies, rajouter les poivrons vidés et coupés en morceaux ainsi que l’ail. Laisser cuire à feu assez vif jusqu’à ce que les poivrons soient presque cuits dans leur jus et que celui ci se soit épaissi.

- Rajouter alors une bonne cuillère à soupe d’un bon vinaigre de vin et laisser cuire encore le temps nécessaire à ce que les poivrons soient quasiment confits (mais pas trop mous).

- Rectifier l’assaisonnement, poivrez et servez chaud accompagné, en hiver d’un côte de Provence rouge (ou d’un Corbières) biens charpentés.

Bon appétit pour ce plat, rustique mais succulent.

mardi 20 novembre 2007

Pangasius....


Oui, nous avons tous passé une bonne soirée, ce qui ne fut possible qu'avec l'aide de Sophie et Maxime qui m'ont bien aidé à relever le défi d'un repas servi sur assiettes pour 10 personnes auquel j'ai tout de même pu participer...

J'ai honte car j'ai du avouer sous la torture chez Jean-François que j'avais triché. Après m'avoir fait ingurgiter de force (moi qui n'aime pas ça) quelques verres de Canne Bleue (dont il est le futur importateur) j'ai révélé mon secret : j'avais pris un cours de cuisine auparavant, et je me suis contenté de refaire le menu...

Il y avait donc en entrée un velouté de potiron dans lequel s'ébattait une crevette en maillot, puis un "hamburger" de poisson, un plateau de fromage et une petite crème de marrons surmontée d'une ganache de chocolat et crumble.
Toutes ces recettes provenant de l'excellent "Cuisine sur cours" à Nice.

Pour le hamburger de pangasius :
Il faut préparer une compotée de tomates : on prend des tomates pelées et épépinées qu'on coupe en morceaux pas trop petits et qu'on fait réduire doucement sur le feu dans une casserole avec un peu d'huile d'olives, un bouquet garni et une gousse d'ail. La compote ne doit pas ête trop liquide ni surtout trop acide (au besoin rajouter un peu de sucre) saler, poivrer à votre goût.
Pendant ce temps là on fait griller au four une tranche fine de poitrine salée par hamburger. Cela doit devenir craquant.

Le "pain" du hamburger est suggéré par une panisse coupée en quatre dans le sens de la longueur et surtout de l'épaisseur afin d'obtenir une sorte de demi crêpe épaisse. Comme je n'en avais pas, j'ai fait dans l'angoisse une sorte de socca maison qui a fort bien convenu finalement.
La mayonnaise du hamburger est en fait une brouillade d'oeufs à la crème : on prend les oeufs qu'on casse entiers dans une casserole antiadhésive, on fait chauffer en touillant doucement mais constamment jusqu'à ce que ça commence à prendre et on rajoute petit à petit un peu de crème fraîche liquide tout en remuant jusqu'à obtenir la consistance d'une mayonnaise ferme, saler, poivrer.

On fait frire le poisson dans un peu d'huile d'olive après l'avoir salé et poivré. Le poisson est cuit à l'unilatérale peau en dessous jusqu'à légère coloration du dessus. Ensuite on arrête la cuisson, on retourne juste les poissons dans la poêle chaude afin de les maintenir en température le temps du dressage.


Sur des assiettes chaudes, on dispose :

- Une couche de tomates,
- une tranche de panisse,
- le filet de poisson,
- la brouillade d'oeufs,
- une autre tranche de panisse,
- re-tomates
- et la tranche de poitrine grillée.
Ouf! Yapuka décorer un peu l'assiette, éventuellement rajouter un peu de mesclun et servir rapidement.

Les proportions :
Pour deux personnes :
- deux filets d'un poisson qui tient bien à la cuisson,
- quatre ou cinq tomates,
- une panisse,
- un oeuf,
- un peu de crème liquide,
- un bouquet garni,
- une petite gousse d'ail,
- deux tranches de poitrine salée (ou fumée) c'est comme vous préférez,
- un peu d'huile d'olive pour cuire le poisson, sel, poivre.

Voilà, c'est tout.

dimanche 18 novembre 2007

4ème repas



Excellente soirée, comme d'habitude dirons-nous samedi soir chez Thierry.


Une entrée avec un succulent potage de potiron agrémenté d'une crevette en chemise.


Un mille feuille d'un poisson dont j'ai oublié le nom tant il est compliqué, mais dont la saveur et la tenue était excellente, sans oublier vins, fromages, dessert café et rhum.


Un grand merci à son épouse qui nous a gentiment accueilli, sans oublier Maxime, dans ses fonctions de second de cuisine, consciencieux et efficace.

jeudi 15 novembre 2007

C'est samedi...





C'est samedi 17 novembre , chez Thierry autour de 20h.


Pour ceux qui ne savent pas ou il habite, rendez-vous chez moi entre 19h30 et 19h45. C'est à 5 mn.

Amener du blanc.

dimanche 11 novembre 2007

Salade de papaye verte




Après de minitieuses recherches, j'ai enfin découvert l'endroit ou acheter de la papaye verte (de la papaye simplement pas mûre) et ce n'est pas très loin de chez moi.

Pour 4 personnes, on prend une demi-papaye, on l'épluche, on enlève les pépins puis on la passe à la mandoline fine (ou on la râpe tout simplement). On fait subir le même sort au quart d'un bel oignon blanc et, après les avoir cuite et décarapacées, on y ajoute des crevettes-bouquet coupées en deux.

Pour la sauce, j'utilise de la
"sweet chilli sauce" chinoise, à laquelle je rajoute le jus d'un demi-citron vert , un peu d'huile d'olive, de sel et de poivre.

Cela donne une salade d'une finesse peu comparable.

J'utilise la moitié de papaye qui reste, râpée aussi, comme légume d'accompagnement d'une viande ou d'un poisson en la faisant revenir dans une casserole avec un bon morceau de beurre (en tournant régulièrement).

mercredi 7 novembre 2007

Plaisirs simples





Ayant la chance d'avoir un excellent charcutier au marché couvert de la Libération, je lui ai acheté deux beau saucisson à cuire à la manière des saucissons de Lyon. Les enveloppant, il m'a dit d'un ton sévère "Et surtout, on ne les pique pas à la cuisson".


Je disposais déjà d'un paquet de lentilles vertes du Puy et j
'ai donc fait revenir un oignon émincé et une carotte (en tranches) dans de l'huile d'olives sur un peu de gros sel, j'y ai rajouté les saucissons afin de les saisir, puis les lentilles, puis l'eau, avant de baisser le feu.

A mi-cuisson, j'ai rajouté un peu de fond de veau et, après 30 à 35 mn, au moment d'éteindre le gaz, j'ai relevé d'un soupçon de vinaigre balsamique et légèrement poivré.


Nous étions 5 à manger ce premier plat d'hiver relevé, dans un bol séparé et à la convenance de chacun, d'une
rougail de tomates (avec les dernières vraies tomates d'été) et le côte du Rhône qui l'accompagnait nous a mené, après café et dessert à une vodka russe Dolgoruki que je recommande aux amateurs.

dimanche 4 novembre 2007

Pâtes






Les pâtes sont chez moi, hérédité maternelle italienne oblige, un aliment de base.

Outre leur assaisonnement par la sauce du plat qu’elles accompagnent ( daube, sauté, ragoût, curry,…), je les accomode par trois grandes catégories de sauces:

- Celles à base de tomate: et notamment, héritée de ma grand-mère, un genre de bolognaise mélangeant steack haché et chair à saucisse, oignons, ail, fines tranches de carottes, fines tranches de branche de cèleri, un soupçon de vin blanc sec, sans oublier quelques cèpes, secs aussi, et une cuisson à petit feu de 3-4 heures. Je la congèle ensuite s'il m'en reste et la refait bouillir quelques minutes avant de la réutiliser.

- Celles à base de crème fraîche: fruits de mers, thon, mais aussi lardons ou autres viandes, relevée de fonds de veau et d’un peu de grappa ou de jerez seco. J’ai dernièrement mélangé cette crème fraîche avec des achards de légumes et un peud e fond de veau, et j’ai trouvé le résultat excellent.

- Les autres, toutes les autres, avec un éventail très large: du simple pistou à un reste de ratatouille, des sauces aux anchois, à la tapenade, au supions, .... Et une merveille: avec de bonnes pâtes fraîches, simplement accompagnées d’un bon beurre et d’un peu de truffe rapée.

Et bien entendu, y compris pour les dernières, toujours le parmesan frais râpé.

Bon appétit.

jeudi 1 novembre 2007

Vins naturels









"Chassez le vin naturel, il revient au goulot !".

Un bel article du
Monde sur les "Vins naturels": "...la vigne est l'expression de la vraie nature qui justifie l'application des méthodes les plus douces".